Hans Quecke

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Hans Quecke
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 44 ans)
MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Juriste, Ministerialrat, résistantVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie

Hans Quecke (né le à Gelsenkirchen, mort le à Munich) est un résistant allemand au nazisme.

Biographie[modifier | modifier le code]

De 1901 à 1940[modifier | modifier le code]

Hans Quecke étudie le droit à l'université de Fribourg-en-Brisgau et est membre de deux Studentenverbindungen catholiques. Sa sœur Herta se marie à Harald Dohrn, dont la fille issue de son premier mariage se mariera en 1940 à Christoph Probst, membre de La Rose blanche[réf. souhaitée].

De 1940 à 1945[modifier | modifier le code]

Il est opposant au régime nazi et sympathisant de cette association[réf. souhaitée]. Cependant, il occupe le poste principal de conseiller ministériel au ministère de l'Économie du Reich jusqu’en 1945 et est apparemment totalement loyal. Au sein du ministère, Quecke participe à la direction de l'économie allemande et plus ou moins aussi de l'Europe continentale et à l'optimisation de ses bénéfices.

En 1945, Quecke et son beau-frère répondent à un appel de Freiheitsaktion Bayern (de)[réf. souhaitée]. Ils sont dénoncés par du personnel de maison, emprisonnés au ministère central de Munich et emmenés et abattus le par un commando SS dans la forêt de Perlach (de)[1], peu avant l'arrivée des Américains. Leurs corps sont enterrés dans un cratère d'explosion et déterrés quelques mois plus tard.

Leurs restes sont déposés au cimetière non loin, dans la même rangée de tombes d'autres membres de La Rose blanche.

Commémoration[modifier | modifier le code]

L'Église catholique allemande inscrit Hans Quecke dans son martyrologe du XXe siècle[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (de) Wolfgang Görl, « Räte, Rache und Revolte », sur Süddeutsche Zeitung, (consulté le )
  2. (de) « Ohne Prozess hingerichtet : Der Sympathisant », sur Süddeutsche Zeitung, (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Der stille Befehl : Widerstand und Opfergang einer bürgerlich und christlich geprägten Familie im NS-Staat 1933 bis 1945, Books on Demand, , 448 p. (ISBN 9783738642919, lire en ligne), p. 90-107

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]